• Fouille archéologique dans la male à papiers...

    c'est dans cette male que j'ais laissé mon mal..




    je fus poetesse quelques longs jours,de nombreuses nuits ou le sommeil m'échappait,




    durant des mois et même des années où je ne vivais que pour combler le blanc d'une page.




    La hantise de l'écrivain, du poete.




    Et en passant sur des bloggs poetiques j'admire la beauté des écrits.




    L'écriture est aussi un Art que j'admire plus que tout. Se laisser envoûter par la magie des mots, des vers et des rimes...




    C'est comme un sentiment qui vous arrache le coeur..comme une vie qui vous percute de force..Quelque chose que l'on est forcé d'admirer..




    Je me souviens de toutes ces heures passées à écrire, de tous ces brouillons qui s'entassaient en masse, de tous ces mots qui me transperçaient le coeur, de ces papiers froissés, de cette relecture intenssive jusqu'à la perfection.




    Nostalgie..mon écriture ne sera jamais aussi poetique que lorsque je touchais le fond. Très vite on devient accroc, à la tristesse, à ce mal qui procure l'écriture, ça devient vite une drogue.




    Et si j'ai été un jour maîtrisée par ma plume aujourd'hui le bonheur m'en empêche. Il efface un par un tous ces poemes à l'encre rouge sang..le papier brûle mais le coeur lui s'en souvient parfaitement. Il voudrait, avant de rendre l'âme, publier ses écrits mais le mal qu'il pourrait faire l'en empêche. Voyez vous, la vérité n'est pas toujours bonne à réveler surtout lorsque l'on a commencé à tout reconstruire.




    J'étais cette poetesse qui trempait sa plume dans son sang pour écrire l'histoire de sa vie. A chaque poeme écrit reste une cicatrice sur le corps. Abimé par des mots, par des morçeaux de papiers déchirés et des brulûres infligées par l'esprit-briquet ravageur et autodestructeur..




    Désormais il n'y a plus de rimes? plus de vers? plus de poemes macrabres ? plus de questions existentielles? plus de peine? plus de larmes?




    Souvenir d'anciens admirateurs, d'anciens collaborateurs et de vieilles connaissances poetiques. Ce milieu là me manque mais je n'avais rien d'exeptionnel. Sur des centaines et des centaines de poemes, combien sont au final sélectionnées pour faire partie de l'oeuvre de ma vie ?!




    Ancienne poetesse recherche tendrement la perfection. Toute ma vie se résume dans ces centaines de brouillons laissés à l'abandon.




    Salutation à tous les Artistes. A genoux devant vous, que l'Art continue d'emerveiller votre vie et la mienne.



     



    Sources d'inspiration : Armanny et Api.


  • Commentaires

    1
    Samedi 30 Décembre 2006 à 10:27
    Bonjour Petite bulle,
    Je trouve ce post très beau et émouvant, très poétique en somme... Quand on va mieux, la catharsis n'a plus lieu d'être. Le fait que tu sois moins inspirée est bien moins important que le fait que tu ailles mieux. Gros bisous ;-)
    2
    Samedi 30 Décembre 2006 à 12:21
    merci..
    pour tout mon ptit Frenchy.Ptite Bulle.
    3
    Dimanche 7 Janvier 2007 à 00:55
    euh
    pouet hic (je sais c'est nul)
    4
    Dimanche 7 Janvier 2007 à 02:16
    mdr
    l'important c'est d'être passé mdrr bises Fixeron.
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