• Voilà c'est fait..J'avais envie de nouveau. Ce blogg étant un vrai brouillon ambulant à lui tout seul.. Mais je reste toujours fidèle à blogg.fr.. Je crois que c'est sentimental nous deux.. où que j'aille je finis toujours par revenir !

    Donc je disais, c'est ici que mon aventure continue :


    http://www.blogg.org/blog-65787.html


    N'hésitez pas à venir me rendre visite de temps en temps, à poser un petit mot.

    A très bientôt. Isag alias Scandale_Animal.


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  • à quoi est du ce revirement d'humeur..aux médicaments que j'ai pris ou au sommeil..de toute façon c'est un peu la meme chose..puisque ces médicaments m'ont assomé afin de me plonger dans un sommeil intense et réparateur ou plutot apaisant..parce que réparer l'irréparable..bref ou peut etre n'est ce qu'une illusion..peut etre que c'est l'effet médicament drogue qui me donne envie de rire à nouveau. je ne sais pas. ce matin encore j'avais envie de pleurer et à midi je suis tombée dans mon lit comme une masse..le sommeil encore une fois a remplacé mon repas et puis quand je me suis réveillée comme ça sans raison j'étais heureuse. c'est à n'y rien comprendre. en tout cas je ne reprends pas ces médoc avant d'en avoir à nouveau besoin, avant que je sois à bout. dans quelques jours surement quand la fin de marc sera proche. peut etre demain..on ne sait pas quand sa derniere heure va tomber. enfin bref. ça va pour aujourd'hui. je ne me laisse pas sombrer.

    je sais que je serais heureuse plus tard, il faut juste un peu de patience.

    ps : étant donné le bazard sur ce blogg..et la diffulté d'accéder à mon blogg ne serais ce que pour écrire un article..vu que blogg.fr merde totalement et que ça s'empire de jour en jour.. je vous communiquerais l'adresse de mon nouveau blogg dès que j'aurais le temps de m'en occuper! bonne nuit les gens !


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  • j'ai bien dormi cette nuit pourtant..Je pense que je vais éviter d'aller voir Marcelle et Marc ce soir à l'hôpital. J'irais demain.

    J'me sens faible. Je pense que je vais une super sieste ce midi.

    Ce matin j'ai eu des compliments sur mon look. ça fait plaisir.

    Voilà. rien à dire à part envie de faire dodo. Bonne journée les gens.


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  • après m'etre disputée avec mon pere je suis allée à la clinique voir ma collocataire.

    elle est déshorientée.elle me demande ou on est. elle n'avale pas grand chose meme si on lui force un peu la main. aujourd'hui pour la premiere fois depuis qu'on se connait elle m'a dit que j'étais gentille. je n'espere pas trop quand à ses chances de survie, sans alimentation suffisante elle ne reprendra pas de forces.

    ensuite je suis allée voir marc. quand je suis arrivée il y avait un silence de marbre dans la chambre. C. et V. ne parlaient pas. il se reposait. les médecins ont réussi à trouver un médicament qui ne lui fasse plus ressentir la douleur. il dit qu'il va mieux, n'en reste pas moins qu'il ne lui reste que quelques jours à vivre maximum ce sera fini pour lui la semaine prochaine m'ont ils dit. ils m'ont aussi avoué qu'ils n'avaient jamais vu quelqu'un qui se bat autant pour survivre.chaque minute est un combat contre la mort.

    il est courageux, tellement courageux. il ne se plaint meme pas alors qu'il est en train de mourrir. il ne se bat pas pour lui, mais parce qu'il ne veut pas laisser les siens dans la douleur. et pourtant, il se bat pour quoi.. il se bat contre le vent.. car on connait déjà l'issue de l'histoire. il n'y en a pas. il est condamné à accepter sa propre mort. se sentir mourrir à petit feu, avoir la volonté de survivre plus que jamais mais plus du tout la force ça doit etre difficile.

    ce soir encore j'ai lutté pour jouer les indifférentes. faire comme s'il n'allait pas mourrir, comme si demain il allait rentrer à la maison. il m'a fait mal d'ailleurs.

    il a lancé un : toi tu t'en fous de ce qu'il va se passer

    sa femme m'a fait signe de garder le silence. je lui ais pris la main en lui disant :

    ne dis pas ça marc. très vite nous avons changé de sujet.

    puis soudain je ne sais pas ce qu'il s'est passé il a perdu connaissance.

    moment d'agitation. on a appelé les infirmieres. elles nous ont fait sortir de la chambre.

    je me demandais vraiment si c'était sa derniere heure. je me disais qu'il pouvait pas me faire ça. il pouvait pas mourrir alors que j'étais là à coté, que nous étions là. ça m'aurait fait tellement mal.

    il est revenu à lui quand meme. mon ami le soldat. les infirmieres nous ont dit qu'il fallait qu'on s'en aille, qu'il fallait le laisser se reposer. on est allé lui faire la bise.

    comme toujours il me prends la main. "merci de ton dévouement ma belle"

    que repondre à ça..rien du tout. "je repasserais te voir mardi marc"

    "...on se retrouvera la haut ma belle"

    "d'accord marc. bisous."

    il a dit ça comme s'il savait qu'il allait mourrir avant que je revienne.

    ça m'a fait mal. j'aurais tellement voulu qu'il en soit autrement.

    j'ai repris un ptit cachet ce soir. ça va un peu mieux en prenant ce truc là.

    je vais voir un psy dans la semaine. plus que quelques jours de vie mon ami.

    le plus difficile ce sera l'enterrement..ou je ne sais pas.. peut etre que le plus difficile c'est là, quand je le vois lutter pour finalement mourrir. le plus dur c'est de le voir souffrir.

    ça fait mal. oui ça fait mal de le voir souffrir lui et ses proches. ça fait mal.

    je vais y retourner demain soir je pense. je veux pas le laisser. la fin est si proche.

    dans la salle d'attente j'ai vu une mere et son fils repartir les larmes aux yeux avec les affaires personnelles du monsieur qui était mort.. ils ont meme emporté son coussin..pourquoi..

    je m'imaginais déjà le jour de la mort de marc. ça sera la meme chose. c'est dans pas longtemps.

    C. et V. ont pris mon numéro. pour quand ils apprendrons que marc vient de mourrir. pour que je sois prévenue. que je ne trouve pas la chambre vide en arrivant. je pense que je ne le digererais pas.

    voilà...j'espere qu'il va mourrir sans avoir mal, comme ça dans son sommeil.

    passes une bonne nuit marc.


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  • hier aprem ma grand mère est venu passer un peu de temps avec moi à l'appart. on a bien parlé. elle m'a ammené une choucroute faite maison, avec un salade de tomates au thon etc ainsi que des churros et des bonbons..c'est vraiment la plus adorable des mamies.

    à 18h j'ai été voir Marcelle à la clinique. c'était difficile de la faire manger. elle n'a pas avalé grand chose.

    je suis sortie de la chambre à 19h00. je marche dans le couloir un peu désolée de voir Marcelle qui refuse de reprendre des forces quand soudain je passe devant une porte ouverte. les yeux grands ouverts, mon coeur sursaute.

    Marc ! oui, le hasard m'avait fait passer devant la chambre de mon ami en train de mourrir du cancer. je décide d'entrer, je lui dis bonjour. il me reconnait par ma voix car il est totalement aveugle. il demande à sa femme de nous laisser seuls.

    il me dit qu'il est persuadé qu'on l'a poussé..que c'est pour ça qu'il s'est tassé les vertèbres.vous m'aurez compris s'il fait un séjour à la clinique ce n'est pas tant pour son cancer car il souhaite mourrir chez lui mais parce qu'il a fait une mauvaise chute.

    je lui demande comment ça s'est passé, il abrège la conversation en me disant "je te dis qu'on m'a poussé c'est tout". je sais très bien que ce n'est pas vrai, il dit ça parce qu'il est trop fière pour avouer qu'il est faible et qu'il ne peut plus tenir sur ses deux jambes. je ne dis rien.

    je lui parle comme si de rien n'était. je fais comme s'il n'était pas malade, comme s'il n'allait pas mourrir, comme si on s'était croisés dans la rue un jour où il allait encore très bien. je lui parle en amie, sans compassion, sans pitié car je sais que ça lui serait très désagréable.

    je sais qu'il n'y voit pas mais pourtant je le regarde dans les yeux pour lui parler. comme s'il n'avait rien de différent. c'est le meilleur des respects je crois.

    je ne sais pas si vous imaginez à quel point c'est difficile de rester indifférente comme ça face à quelqu'un qui va bientot mourrir.

    puis il me coupe la parole.

    lui :ma chérie comment tu fais pour me parler normalement, comme si de rien n'était? tu es la seule qui ne me traite pas avec pitié. je ne supporte plus leur compassion. ma femme.. j'en peux plus.. elle m'étouffe à vouloir toujours m'aider. j'en peux plus. je suis pas un poupon.

    moi : je sais Marc. je sais j'ai vu. qu'est ce que tu veux que je te repondes. je te parle sans compassion parce que je sais que ça te blesserais. je lutte pour m'empecher de dire une betise comme toi tu te bats. et pour V., tu sais ça part d'une bonne intention. c'est parce qu'elle t'aime. quand on se marie c'est pour le meilleur et pour le pire, c'est normal.

    marc : et je suis le pire.. j'aurais voulu que les choses se passent autrement. mais pourquoi, pourquoi moi ça je l'sais pas. je m'inquiete.

    moi : je ne sais pas. les gentils partent toujours en premier, c'est comme ça. moi aussi j'aurais préféré qu'il en soit autrement, mais on ne peut rien y faire. pourquoi est ce que tu t'inquietes marc?

    marc : pour V., je n'en peux plus de lui imposer ça. le spectacle de ma mort. je la sens qui est là près de moi, dans ses silences elle souffre. je lui fais du mal. tu te rends comptes de ce que je lui infliges.

    moi : je sais marc. mais elle t'aime, elle t'aime elle veut te soutenir. ce n'est pas de ta faute, tu n'as pas choisi.

    marc : oui.. tu es quelqu'un de bien ma chérie. je me souviens quand tu étais petite.. que de bons souvenirs.. que de bons souvenirs je garderais de toi. je vais te dire quelque chose : bats toi, ne baisses jamais les bras. je veux que tu continues tes études. tu feras de grande choses dans ta vie. je le sais. ais confiance en toi. tu admires ta grand mère, c'est quelqu'un d'exeptionnel. tu l'admires sans savoir que tu es la meme. ais confiance en toi, tout te réussi. Fais attention à toi surtout, j'ai entendu parler des personnes qui te veulent du mal au dessus de chez toi. méfies toi des gens.

    (à ce moment là j'ai les larmes aux yeux, il me prend la main)

    moi : merci marc. tu sais moi aussi.. moi aussi je t'oublierais jamais. laisse parler les gens ce n'est pas grave.

    marc : si tu savais comme ça me fait plaisir que tu viennes me voir. tu peux venir aussi souvent que tu veux. tu seras toujours la bienvenue. je suis méchant avec V. je sais, mais je supporte pas ça. je ne supporte plus cette situation. je ne dis rien mais je ne supporte plus de souffrir. je veux me battre encore mais je commence à manquer de force. j'veux pas qu'on m'aide. je m'inquietes pour elle. qu'est ce qu'elle va devenir sans moi. elle saura pas se débrouiller toute seule. mon dieu mais qu'est ce qu'elle va devenir sans moi. je sais pas.

    moi : je reviendrais te voir demain alors. ne t'inquietes pas pour V. on sera tous là pour elle. elle se débrouillera t'en fais pas, on l'aidera.

    marc : bon..maintenant il faut que tu t'en ailles. ça suffit pour aujourd'hui. je veux etre seul avec ma femme. fais la venir s'il te plait. allez vas t'en. à demain ma chérie.

    moi : d'accord marc. passes une bonne soirée. à demain.

    marc : merci d'etre venue. oui à demain.

    ******************************************************************

    je suis repartie à 20h15. j'ai parlé à sa fille, mon amie aussi. j'ai attendu le retour de V. pour lui dire aurevoir. je leur ais dit qu'on se revoyait ce soir. en prenant l'ascensseur j'essayais de contenir mes larmes. c'était dur. mais face à elles je n'avais pas le droit de pleurer.

    juste le temps de rentrer à l'appart.. 20h30 je grimace.. et puis je craque. depuis hier soir je n'arrive plus à retenir mes larmes. je n'arrive plus à dormir et chaque truc que j'éssais de manger je le vomis. premiere crise de boulimie depuis pas mal de mois. ça recommence.

    j'ai mal. putain qu'est ce que j'ai mal. mon coeur souffre. j'ai mal putain j'en peux plus.

    j'ai fini par les prendre ces putain d'anxiolitiques. j'suis à bout.

    j'viens de me disputer avec mon pere au téléphone. il manquait plus que ça.

    il m'a encore bléssé. c'était pas le moment.


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