• Malgré les promesses obtenues de la mise en place d'un plan renforcé d'urgence concernant les sans abri, nous constatons que la situation demeure intolérable. Indignés, nous nous devons de lancer un appel pour une remobilisation nationale. Nous rencontrons à 11h30 Monsieur Borloo pour lui en faire part. A l'issue de cette rencontre, nous rendrons compte de la situation.

    Les enfants de don quichotte


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  • Les Enfants de Don Quichotte rendent hommage à l'abbé Pierre, et demandent que chaque personne sans abri puisse être orientée vers un hébergement ou un logement



    Merci à l'Abbé Pierre.

    Le plus bel hommage que nous pouvons lui rendre, tous ensemble, est de continuer son combat contre l'injustice et l'exclusion.
    Sa disparition interpelle tous les citoyens: Prendre sa relève n'appartient à personne: C'est un devoir collectif.
    Citoyens, mobilisons nous pour faire entendre une voie unanime en France: Nous voulons que chacun puisse vivre dignement. Que chacun aie un lieu ou habiter.
    Cela est possible.



    Nous saluons à nouveau les mesures annoncées par le gouvernement le 8 janvier 2007. Leur application commence déjà à se mettre en place, ce qui a pu être constaté lors du premier comité de suivi le 18 janvier.
    Nous demandons aujourd'hui l'application immédiate d'une des mesures décidées:
    Partout en France, chaque personne actuellement sans abri et sous tente doit avoir une proposition de solution. Une évaluation de chaque situation individuelle de personne sans abri doit être réalisée, avec à la clé une proposition d'hébergement ou de logement, en fonction de la situation de chacun.



    Pour la fin des campements, la démarche retenue est celle de l'évaluation de chaque situation, suivie d'une proposition personnalisée. Cela doit être étendu d'urgence à toutes les personnes sans abri: ceux qui aujourd'hui encore vivent sur les plaques chauffantes, dans les trains, les bois, les rues, les cages d'escalier, ceux qui errent sans nul endroit ou se poser. Chaque jour des personnes se présentent sur nos campements en grande détresse. Nous demandons pour eux la même attention que pour tous ceux qui sont actuellement en train d'accéder à un hébergement ou un logement grâce aux propositions faites par la FNARS et L'Etat.



    Si la dynamique commencée ces dernières semaines se poursuit, alors, l'exclusion peut vraiment reculer.
    Il y a urgence à donner raison à l'abbé Pierre.



    Lundi 22 janvier 2007. 13H00



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  • Les origines des mouvements Techno




     

    Une « rave » ou « rave party » est une fête techno se tenant généralement dans un lieu inhabituel, tel une forêt, un champ, une grotte, des bâtiments divers désaffectés ou non.
    Le terme « rave party » désigne aussi assez souvent une soirée house, trance, trance goa ou trance psychédélique.
     
    Le verbe anglais « to rave » peut se traduire par « délirer », « divaguer » ou « s'extasier ».
     
    Le terme « rave » a été utilisé pour désigner une soirée (party) dès les années 1960 à Londres par les descendants des immigrants venus des Caraïbes ; il fut ensuite repris dans les années 1980, lors de la naissance de l'acid house à Chicago et en Grande-Bretagne ensuite.
    Le terme « rave » était initialement un équivalent du terme « free party » et désignait les « fêtes libres » dans leur globalité, soirées qui se déroulaient hors du cadre législatif réglementant les fêtes en terme de sécurité, de droits d'exploitation etc...
    Mais même si il y a souvent confusion entre « rave party » et « free party » du fait de leur origine commune, car les deux termes font références à la fête libre, ils désignent maintenant deux courants bien distincts :






    • la « Free party» qui revendique un côté plutôt caché où les adeptes recherchent la compagnie de gens qui leur ressemblent (ils refusent d'être médiatisés) et tekno (autre genre de techno plus agitée que celle des discothèques et de la radio et moins commercialisée);




    • la « Rave party » qui désigne une fête techno officielle, réglementée, liée à des impératifs commerciaux.

    Cette division du mouvement Techno visant deux publics différents est apparue d'abord en France dès le milieu des années 1990, notamment sous l'impulsion des « Spiral Tribe » qui commençaient alors à utiliser le terme de « Free party » sur leur affiches plutôt que celui de « rave ».



    Dans le milieu des années 1980, le gouvernement Thatcher opère une répression stricte sur les mouvements contre-culturels d'abord en expulsant les squats, qui iront naturellement renforcer le mouvement des « traveller » (gens qui changent souvent d'endroit) avec lequel ils entretiennent des liens forts.

     Cet afflux de population vers le mouvement « traveller » le place alors à un niveau de visibilité qui lui vaut une vague de répression « musclée » qui politise un mouvement qui se voulait surtout pacifiste. Cela le prépare favorablement à accueillir tout mouvement « opprimé » et donc naturellement la techno dès qu'elle sera attaquée par la répression et la législation.



    Malgré la mauvaise image de cette musique auprès du grand public et le refus de la plupart des radios de diffuser ce type de musique, les clubs techno se multiplient et se remplissent sans même avoir recours à la publicité. Devant cet engouement du public, certains propriétaires de clubs britanniques ont l'idée de dissocier vente d'alcool et horaires d'ouverture.

    En effet, traditionnellement au Royaume-Uni, les clubs ferment à l'heure où le permis de vente d'alcool expire. En ajournant volontairement leur licence de vente d'alcool, ces clubs peuvent non seulement rester ouverts toute la nuit mais aussi être ouverts aux mineurs. Ces clubs proposent des boissons énergisantes type « smart drink » ou  « energy drink » pour compenser le manque à gagner sur la vente d'alcool. Cette situation ira de mieux en mieux, attisant les foudres des propriétaires de bars et des producteurs d'alcool, de sorte qu'en 1988, la loi impose aux clubs de fermer à deux heures du matin.



    Les fêtards, cherchant d'autres lieux où continuer la fête après la fermeture des clubs, se trouvent naturellement en contact avec les populations contre-culturelles des squats et des « travellers », et de nombreuses fêtes clandestines s'élaborent sur un modèle de son itinérant engageant un  « jeu du chat et de la souris » avec les forces de l'ordre.

     En mai 1992, « Avon Free Festival » est le premier festival techno gratuit organisé de manière clandestine et à grande échelle : trois jours de musique ininterrompue sont organisées à Castlemorton (Angleterre) pour des milliers de « ravers », au mépris total de la loi britannique.


    Le gouvernement réplique et, le 3 novembre 1994, le parlement britannique vote la clause « Criminal Justice Bill du Criminal Justice and Public Order Act » qui définit la rave comme « un rassemblement en plein air de cent personnes et plus (autorisées ou non à occuper le lieu) dans lequel de la musique amplifiée caractérisée par des pulsations répétitives est jouée pendant la nuit ».


    Cette loi permet entre-autres aux policiers de forcer les « ravers » à évacuer les lieux s'ils génèrent des nuisances et les contrevenants s'exposent à des peines de prison. Cette loi poussera de nombreux « sound systems » britanniques, dont les Spiral Tribe à s'exiler, notamment en France, créant ainsi le mouvement « Free party».



    Bien que la formulation « transe collective » donne une idée assez floue concernant la consommation de drogue dans ce mouvement, l'opinion publique a associé « rave party » et drogue.


    Le mouvement « rave party » n'a d'ailleurs jamais nié les problèmes inhérents à la consommation de drogue, cherchant toujours dans la mesure du possible à mettre en œuvre le maximum de prévention concernant ce problème, que ce soit par l'information ou par la mise en place d'espaces calmes comme les « chill out ».


    La techno n'est plus considérée comme une musique déroutante et elle a gagné sa place dans les clubs, la plupart des pays ayant mis en place une législation permettant de différencier les soirées officielles des soirées clandestines.
    Le « rave act » est proposé en 2002, mais ne sera accepté qu'en 2003.

    Il sera alors intégré au « Illicit Drug Anti-Proliferation Act » : ce texte rend responsable les propriétaires de clubs ou les organisateurs d'événement de la consommation de drogues dans leur établissement ou pendant leur événement, ce qui place la promotion de « toute rave, danse, musique ou événement de divertissement dans lequel les organisateurs savent ou peuvent penser qu'il sera fait usage de substances illicites » au niveau de crime fédéral. Ce texte a été abandonné en février 2005.



    En 1995, une circulaire émise par la Direction générale de la police nationale, intitulée « Les soirées raves : des situations à hauts risques », présente les rave parties comme « des points de vente et d'usage de stupéfiants » et liste les différentes opérations de police qui peuvent y intervenir.


    Une grande vague de répression suivra cette circulaire et, fin 1998 (surtout suite à des événements comme la techno parade), les Ministères de la Défense, de la Culture et de l'Intérieur signent une nouvelle circulaire où une nette distinction est faite entre les organisateurs qui font une demande auprès des services administratifs : d'une part les organisateurs de « raves » payantes pour la plupart  et d'autre part ceux qui organisent clandestinement c'est à dire les organisateurs de «free party ».


    Cette circulaire opère alors une véritable scission entre les deux mouvements, tant musicale que légale, même si cette division s'était déjà opérée devant le succès grandissant des rave  parties comme les Boréalis (cycle de festivals techno ayant lieu en été dans le sud de la France de 1993 à 2000) dont les derniers n'étaient plus clandestins avec l'instauration de « contre-festivals » tel que les « Fuck boréalis ».


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  • Le Grand départ.. Peut être une bonne occasion de mener une vie plus équilibrée.. De prouver que j'suis pas resté le ptit bébé d'amour à son papa et à sa maman.. L'occasion aussi d'appaiser les tensions..



    En route pour la vraie vie.. Et comme dirait Dora l'Exploratrice "Let's Go!!!" !!! Mdrrrr (bin oui..c'est ça de garder des enfants..ils arrivent même à vous faire apprendre la chanson des Télétubbies par coeur !!!)


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  • Papa et maman ont visité l'appart.. ça leur convient.Résidence calme et propre en plus.Je commence à amménager jeudi et je me pose lundi soir.


    J'ai une tonne d'affaires à ammener à l'appart. Je sais pas où je vais mettre tout ça d'ailleurs..


    Première fois que j'étais seule avec M.  ça m'a stréssé mais dans l'ensemble ça s'est plutôt bien passé.. ça va être dur moralement au début mais.. je devrais vite m'y faire je pense.


    J'ammene la TV, l'ordi, la Game Cube, l'aquarium, ma radio, mes CDs, mes DVDs même si j'ai pas encore de lecteur DVD là bas..tant pis j'men acheterais un. Y'à déjà une armoire pour mettre mes fringues c'est cool.


    Il faut aussi que j'machète une antenne pour la TV et que j'installe mon bureau et mon vélo d'appart. Mon imprimante, mon appareil numérique, ma tirelire..Ma déco à moi..Tous les trucs qui me servent pas tellement dans ma chambre et qui prennent la poussiere.


    ça y est c'est le grand départ.. ça m'stresse un peu.. mais c'est un choix qui me servira pour plus tard. Ouais. Y'à l'auto école pas loin et tous les commerces dont je peux avoir besoin. J'suis à une minute à pieds de ma formation. Y'à un resto juste à côté et aussi un cybercaffé.


    Et puis bientôt j'aurais un chien pour me tenir compagnie..ouais..mon toutou d'amour à moi et rien qu'à moi.Et j'me sentirais moins seule.


    J'suis certaine que je vais devenir une maniaque de la propreté avec M... ça va transformer ma vie et mes habitudes.


    J'vais faire un régime et me remettre au sport. Vélo d'appart tous les soirs en rentrant des cours!


    On va pas me reconnaître..^^


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